Vivre 100 jours sans supermarché en ayant recours au circuit court
Lors de ma dernière visite à la Grande bibliothèque de Montréal, je suis tombée sur le livre «100 jours sans super marché» écrit par la journaliste Mathilde Golla qui écrit pour le Figaro, en France. L’écrivaine raconte son expérience où durant 100 jours, elle a choisi de faire son épicerie exclusivement auprès des producteurs en évitant au maximum les achats dans les grandes bannières.
Le processus
La journaliste raconte que, au départ, elle faisait son épicerie hebdomadaire dans les grands supermarchés et que c’est « Après une rencontre décisive avec un producteur et la découverte des dommages causés par la grande distribution sur le monde agricole, [qu’elle a] décidé de [se] passer des supermarchés pour consommer exclusivement en circuits courts.»
Semaine par semaine, il est possible de voir l’évolution de son cheminement passant d’une visite ratée dans un marché public à Marseille jusqu’à la découverte de plusieurs coopératives dans sa ville.
La lecture
Sans vous dévoiler tout le contenu du livre, j’y ai moi-même appris énormément sur le sujet. Cette lecture m’a conscientisée sur les impacts de la consommation des produits disponibles dans les grandes épiceries, sur l’économie locale, sur la qualité de vie des producteurs ainsi que sur notre propre santé.
Par ailleurs, j’ai appris que certains marchés publics vendent des produits de grossistes. Donc, il y a tout de même plusieurs intervenants entre la production et le consommateur et l’agriculteur ne perçoit qu’une petite partie du montant du produit vendu. De plus, les légumes ne sont pas aussi frais que l’impression qui nous est donnée.
France versus au Québec
Bien que l’expérience ait été faite en France, je suis convaincue que la même situation se produit au Québec. Ce qui m’a frappé, c’est l’exemple sur le lait en France. Depuis plusieurs années, les producteurs de lait doivent faire affaire avec les coopératives en région et doivent vendre le litre de lait à perte, ce qui n’est pas soutenable pour les exploitants et doivent mettre la clé sous la porte.
De meilleures méthodes de vente plus directes, dont plusieurs sont présentées et testées dans le livre, permettent d’encourager les producteurs pour continuer d’offrir des produits frais et de qualité qu’on ne peut retrouver dans les étalages des supermarchés.
Les avantages
Acheter ses produits à partir du circuit court a une foule d’avantages pour le producteur et le consommateur. Pour le producteur, cela lui permet d’avoir un juste salaire et de pouvoir continuer sa production et de la développer et pour le consommateur, cela lui permet de bénéficier de produits beaucoup plus frais, remplis en vitamines et qui sont bénéfiques pour sa santé et son portefeuille.
Bref, je vous encourage fortement de mettre la main sur ce livre et de découvrir, comme moi, les bienfaits insoupçonnés de la consommation en circuits courts! Une lecture que j’ai dévorée en quelques heures sur deux jours.
Bonne lecture!
Autres articles: