Lors de la dernière visite à la bibliothèque municipale, je suis tombée sur des lectures franchement intéressantes. Parmi celles-ci, le livre «En finir avec le plastique» écrit par Will McCallum, responsable de la campagne Océans avec Greenpeace UK. Bien que je ne pratique pas le zéro déchet au quotidien, je m’inspire étroitement des principes de ce mode de vie pour réduire mes déchets, mais également pour faire des choix plus responsables lorsque vient le moment d’acheter quelque chose de nouveau.

Sans me mettre la pression de devenir parfaite quant à cette idéologie, je préfère adopter ce qui me convient au moment le plus opportun. En quelques années seulement, j’ai réduit considérablement ma surconsommation, une des meilleures actions pour réduire son empreinte écologique. Également, j’ai échangé tous les articles à usage unique pour des alternatives durables, telles que les essuie-tout pour des torchons, les éponges par des brosses, et ainsi de suite. 

Au moins une fois par année, j’aime replonger dans des livres à thématique environnementale pour apprendre de nouvelles choses ou m’inspirer dans mon propre mode de vie. 

Donc, voici mon avis sur ce livre, que j’ai lu en moins d’une semaine. 

Ce que j’ai aimé du livre 

Je dois dire que j’ai particulièrement apprécié la première moitié du livre où le problème du plastique est présenté. Mes connaissances étant limitées sur le sujet, j’ai appris une foule d’informations intéressantes quant à la gestion de cette matière dans le monde et pourquoi il est important d’en arrêter sa production. 

L’auteur a su mettre en lumière des chiffres de façon à interpeller les lecteurs grâce à de multiples exemples et comparaisons. Par exemple, on parle des déchets les plus communs sur les plages dans le monde. La même semaine, je suis allée à la plage de ma ville pour y ramasser des déchets et voir quelles étaient les statistiques de ma propre plage. Impressionnant! Les ressemblances entre la théorie et le réel étaient frappantes.

Transposer la lecture en action dans la même semaine m’a permis de me conscientiser davantage. Où se retrouvent les objets que l’on consomme en fin de vie? 

Également, l’auteur pose quelques questions à des personnes influentes dans la lutte contre le plastique. Il est intéressant d’avoir leur pouls et de connaître leur propre expérience et leurs témoignages quant à la pollution plastique.

Cependant, j’ai moins aimé la deuxième moitié du livre. On y présente les trucs et astuces pour diminuer l’utilisation de cette matière dans les différentes pièces de la maison. Ayant déjà lu énormément de ressources sur le sujet du zéro déchet, ces principes se ressemblent énormément. Donc, ce fut intéressant, mais moins captivant pour ma part. Par contre, je suis certaine que ce livre est percutant pour une personne qui commence des démarches respectueuses de l’environnement. 

Bref, je recommande cette lecture, que vous soyez débutant ou avancé dans votre cheminement. C’est un bon rappel des principes de base de la pollution plastique. Également, ce livre fournit des informations pertinentes à notre compréhension du sujet.

 

Citations inspirantes

Comme toujours, j’aime garder les citations inspirantes de chacun des livres que je lis. Voici quelques passages que je me suis gardé en note!

«Il se vend 1 million de bouteilles en plastique chaque minute dans le monde» p.30

«Environ un tiers des plastiques dans l’océan est constitué de microfibres provenant, entre autres, des eaux de lessive de nos vêtements.» 

«Rien qu’aux États-Unis, on estime que 27,4 milliards de couches sont utilisées chaque année, dont plus de 90% finissent dans des décharges où elles mettront la moitié d’un millénaire à se décomposer.»

Ce livre est le 12e que j’ai lu en 2021, de mon défi personnel d’en dire 20.