Vivre sans télévision, est-ce possible?

Le moment où j’ai décidé de couper le câble

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Je n’ai jamais vraiment écouté la télévision. Pourtant, l’année dernière, lorsque je suis déménagée en appartement pour la première fois, j’ai ressenti le besoin de me procurer la dernière télévision intelligente. Bien entendu, il était nécessaire de prendre le câble avec des postes en surplus.  C’est un an plus tard que j’ai débranché totalement ce service, en plus de regretter l’achat de ma télé.

Chez mes parents

Depuis que j’étais toute petite, ce n’était pas vraiment une habitude à la maison de regarder la télévision. Mes parents écoutaient les nouvelles sur l’heure du souper et leurs téléséries québécoises avant d’aller se coucher. Nous étions six à la maison et seulement une télévision recevait les ondes.

Six postes exactement.

On recevait seulement six postes sur cette télévision.

Pourtant, nous n’étions pas malheureuses. Lorsqu’on allait chez des amies, c’était un vrai luxe pour nous de pouvoir écouter Télétoon.

Le jour où je suis allée en appartement

C’était un nouveau départ. Mon premier jour étant une vraie adulte. Pensant avoir eu une carence en télévision dans mon enfance, j’ai décidé de me procurer LA télé que je voulais, peu importe son prix.

1200$.

J’ai aussi décidé de ne pas seulement prendre le câble de base, mais bien l’option avec 15 chaines supplémentaires. C’était seulement une quinzaine de dollars de plus par mois!

Au début, c’était nouveau, pratique et plaisant. J’ai appris beaucoup en écoutant les émissions culinaires. Puis, je me suis rendu compte qu’après quelques mois, ce sont les reprises qui prennent la cadence. Toujours la même chose. Même mes émissions américaines de maisons sont devenues récurrentes. Toujours le même scénario, les mêmes problèmes, la même histoire. Pfft.

J’ai été rapidement déçue de ce service que je payais avec ma colloque plus de 80$ par mois. Je devais écouter la télévision entre  une à cinq heures par semaine. C’est tout.

La décision finale

Lorsque ma colloque a déménagé, j’ai pris la décision de couper le câble. Je ne voulais pas continuer de payer ces factures salées, pour quelque chose que je n’utilisais pas assez à mon goût. Pour moi, c’était littéralement lancer de l’argent par les fenêtres.

En plus, j’ai regretté l’achat de ma télévision. Trop cher que ce que j’en faisais. Quand je l’ai achetée, elle coûtait 1200$. Je l’ai prise en financement 24 mois – Oui je paie une télévision que je n’écoute pas pendant deux ans –.

Le pire dans tout ça, c’est qu’un an après l’avoir achetée, elle valait déjà la moitié de ce que je l’ai payée. Donc ma télé m’a coûté 600$ pour un an. Incroyable.

Maintenant, quand je la regarde je suis dégoûté. Elle ne me procure plus le même sentiment de fierté qu’elle m’avait pourtant apporté un an plus tôt. Un bonheur éphémère. Voilà ce que ce bien matériel m’a apporté.

Alternatives

Pour me convaincre de couper le câble, j’ai regardé les possibilités qui s’offraient à moi. Qu’est-ce que je pourrais bien faire avec 80$ de plus dans mes poches par mois.  La marge de manœuvre est grande!

Aussi, j’ai regardé les alternatives pour remplacer la télévision conventionnelle. Au Québec, Netflix est une application qui offre de visionner plusieurs téléséries et films pour très peu par mois. Bien que la majorité de ces vidéos soient en anglais, je me suis dit que j’allais pouvoir pratiquer davantage l’usage de cette langue, qui est primordial de bien maitriser dans le domaine des communications (ce dans quoi j’étudie).

Quelques conseils

• Je vous conseille d’évaluer la nécessité d’avoir la télévision conventionnelle à la maison.
• Regardez si vous pourriez faire sans, ou autrement, comme je l’ai fait.
• Regarder le prix que ce service vous coûte par mois.
• Est-ce que cela en vaut vraiment la peine?

Je ne crois pas que la télévision soit vraiment un élément essentiel à notre vie et à notre bonheur. C’est pourquoi j’ai décidé d’enlever ce service qui ne m’apportait plus rien de bien, et qu’à mon avis je payais trop cher pour l’utilisation que j’en faisais.