Sortir de l’impasse, qu’est-ce qui freine la transition écologique?
L’écologie. C’est un sujet dont nous en entendons souvent parler depuis longtemps. Au début des années 2000, lorsque j’étais à l’école primaire, nous commencions déjà à nous faire conscientiser par la situation écologique de la planète. Pollution, CO2, couche d’ozone, recyclage et compost étaient des sujets d’actualité, et le sont toujours.
Mais pourquoi parlons-nous encore de changements climatiques ? Qu’est-ce qui nous empêche d’agir depuis toutes ces années? C’est le sujet abordé dans ce magnifique livre : sortir de l’impasse. Pourquoi n’avons-nous pas encore emboîté le pas en tant que société «évoluée»?
Le livre – la surconsommation matérielle de l’humain
Ce que j’ai adoré de ce livre, c’est que l’auteur nous introduit à ce sujet en faisant un historique bref, mais complet de l’impact humain depuis ses tout débuts, alors qu’il venait de découvrir le feu. Il explique ce que l’humain a fait pour changer l’image de la Terre et imposer ses volontés contre la nature.
Le sujet de la surconsommation matérielle est aussi abordé, en énonçant les types de consommateurs et de quelle manière ils sont nuisibles à l’environnement. Dans cette catégorie, il est possible d’inclure l’acheteur compulsif, l’acheteur impulsif, le collectionneur, l’accumulateur, l’acheteur obsessif et l’acheteur possessif. Ces troubles de la consommation sont considérés comme un moyen d’automédication pour pallier des problèmes négatifs comme l’estime de soi, l’anxiété, un vide émotionnel, etc. (Thierry Lefèvre, 2016, p.143)
Je me suis sentie très interpellé par ce livre par la présentation de l’humain et de ses habitudes de consommation qui sont nuisibles et qui pourraient mener à sa perte : «Le matérialisme est en effet une caractéristique forte de notre civilisation, une valeur qui se fonde sur l’idée de l’acquisition de biens matériels est centrale dans la vie des individus et qu’elle va contribuer au succès, à établir l’identité de l’individu et finalement à assurer notre bonheur.» (Thierry Lefèvre, 2016, p.147) Ces citations me confortent dans ma décision de vouloir vivre avec moins avec le minimalisme, et de faire une décroissance matérielle pour vivre en harmonie avec moi-même, sans l’apport des biens matériels.
Ce qui m’a aussi marqué, c’est que l’auteur affirme que malgré les avancées technologiques qui peuvent nous faire penser que nous avons besoin de moins d’articles, la situation s’avère être le contraire. Nous avons de plus en plus de technologies chez soi et désirons toujours plus. Ce qui est très paradoxal et témoigne de la complexité de l’humanité.
L’environnement
De plus, malgré tous les signes alarmants que l’environnement nous envoie, «nous faisons preuve d’une incapacité chronique comme collectivité à radicalement transformer nos façons de faire et à adopter de nouveaux modes de vie». (Thierry Lefèvre, 2016, p.248)
Les échecs
L’auteur présente aussi les différents rassemblements sur l’écologie qu’il y a eu dans le monde depuis quelques décennies pour remédier l’impact écologique des sociétés. Pour une grande partie de ces rencontres d’ampleur mondiale, très peu ont eu un réel impact qui a pu faire un changement notable pour l’environnement. Comme il le mentionne, ces sommets ont eux-mêmes un très gros impact écologique, dû aux nombreux déplacements de population à travers le monde (avion, transports, etc.), en plus de l’hébergement, nourriture et autres, pour ne finalement qu’apporter un accord «mou» entre les différents pays participants.
C’est à se demander si nos sociétés désirent vraiment faire un changement. Il faudrait qu’une population entière fasse une suite d’action pour vraiment faire une différence. Selon moi, se fier sur nos pays pour faire bouger les choses, c’est attendre un miracle.
Bref, à tous les amoureux de l’environnement et pour ceux qui se demandent pourquoi c’est si long avant de voir un changement, je vous recommande fortement de lire ce livre. C’est une très bonne lecture pour prendre conscience de tout le phénomène de l’impact humain depuis ses débuts.
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