Plus nous avons, plus nous utilisons!
Avez-vous déjà remarqué que, lorsque nous avons une grande quantité d’un produit, nous sommes plus portés à en utiliser?
Ici, je ne rapporte pas des faits scientifiques, mais bien une expérience personnelle que mon amoureux m’a fait remarquer. Voici comment.
Une des premières habitudes de consommation que j’avais qui m’a fait remarquer ce phénomène est l’utilisation des produits d’hygiène et de cosmétiques. Par exemple, avec la crème à main, j’étais toujours porté à passer mon tube de crème à toute la classe en secondaire cinq. Mon but? Je voulais me dépêcher de le terminer pour pouvoir m’en acheter un neuf.
Deuxième exemple? LE KETCHUP. Ahhhh cette ressource infinie. Je ne me suis jamais gênée d’en mettre en masse dans mon assiette. De toute façon, la bouteille est tellement grosse.
À ma dernière épicerie, j’ai décidé d’acheter la petite bouteille en verre. Il est plus difficile d’y faire sortir le ketchup et la quantité dans le contenant est moins grande. Ce que ça fait comme impact, c’est que nous serons moins portés à en mettre dans notre assiette.
De multiples exemples s’ajoutent à la liste :
- Le papier de toilette (lorsqu’il ne reste que 2 rouleaux, nous commençons à réduire le nombre de carrés utilisés par fois)
- Les essuietouts (même principe que le papier de toilette)
- Les shampoings et savons liquides (lorsqu’elle est pleine, la quantité de savon utilisée est nettement supérieure que vers la fin, ou certains ajoutent même de l’eau pour prolonger la durée
- Les vaporisateurs désodorisants
- La nourriture (si c’est comme moi, j’ai tendance à manger énormément plus lorsque le frigo déborde)
Je suis convaincue qu’il y a encore plein d’exemples, mais je vais m’en tenir à ceux qui surviennent le plus fréquemment.
Bref, observez vos habitudes de consommation. Êtes-vous plus portés à utiliser davantage lorsque vous avez des réserves d’un produit?
C’est clairement une réflexion qui mérite d’être approfondie, même si ça ne fera pas l’affaire des multinationales.
