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Mon avis sur «L’art subtil de s’en foutre»

Ce mois-ci, j’ai eu la chance de collaborer avec Indigo pour le Défi de lecture indigo 2021, qui consiste à sortir de notre zone de confort en choisissant des catégories de lecture ou des auteurs que nous n’avons pas l’habitude de lire, afin d’élargir nos horizons.

Parmi ces catégories, j’ai sélectionné le livre L’art subtil de s’en foutre de Mark Manson dans la catégorie «Un livre portant sur la découverte ou les soins personnels». Bien que ce soit un livre bien populaire depuis sa sortie en 2017, je n’avais encore jamais eu l’occasion de le lire. 

Étant un Bestseller international, ce livre a forcément quelque chose de spécial. Voici donc mon avis sur ce dernier!

Des passages auxquels on s’identifie

Ce qui m’a le plus marqué de ce livre, c’est à quel point je m’identifiais aux propos de l’auteur. Particulièrement en lien avec mon cheminement vers une vie plus simple, j’ai appris à me foutre de l’avis des autres et de la pression sociale qui peut nous miner le moral à la longue. 

Il y a aussi une belle corrélation entre l’apparence superficielle et l’intérêt de revenir vers un mode de vie plus simple pour éviter de se brûler à la tâche pour «fitter» dans le moule. Ce passage illustre bien ce propos: « Je n’ai rien contre les affaires; le souci, c’est que vouloir trop de trucs est préjudiciable à ta santé mentale. Tu deviens accro au superficiel et au factice, et tu finis par passer ta vie à poursuivre un bonheur vain et une satisfaction illusoire. Si tu veux avoir une vie digne de ce nom, n’essaie pas d’en vouloir davantage. Efforce-toi au contraire de baisser ton niveau d’aspiration, et de ne vouloir que ce qui est vrai, immédiat et important à tes yeux. »  p.10

Entre autres, l’auteur dit tout haut ce que plusieurs pensent tout bas. Plusieurs de ses propos sont des pensées qui me traversent l’esprit parfois, mais que je n’ose pas toujours en parler avec n’importe qui. Ses propos sont aussi très vrais. Il ne cherche pas à plaire à tous et c’est ce qui est rassurant, selon moi. Enfin quelqu’un qui dit les vraies affaires!

S’en foutre pour être mieux dans sa peau

« Plus l’identité que tu te choisis est pointue et singulière, plus tu te sentiras menacé et vulnérable. Essaie donc de te définir de la manière la plus simple et la plus ordinaire possible. » p. 150

C’est simple, si tu ne veux pas être déçu, tu n’as qu’à ne pas te faire d’attentes. Ainsi, tu seras toujours plus heureux du résultat obtenu, plutôt que l’inverse où tes attentes élevées ne seraient pas atteintes. En diminuant ses attentes de manière générale dans la vie, on est davantage satisfait des résultats. Ainsi, notre bien-être général est meilleur!

Seulement toi peux changer ta perception de la vie

« Mais la réalité est là: si tu as l’impression que c’est toi contre le reste du monde, il y a des chances pour que ce soit juste toi contre toi-même. » p.156

S’il y a un message qui émane du livre selon moi, c’est que toi seul es responsable de ta vie, de tes perceptions et de comment tu te sens. Si tu décides du jour au lendemain d’arrêter de t’en faire, de t’en foutre et de vivre selon tes impressions, c’est à partir de ce moment que tu commences à vivre et que tout le reste s’alignera selon tes aspirations.

Parfois, on s’enferme soi-même dans une cage dorée en donnant une foule d’excuses pour ne pas en sortir. Alors que tout ça, c’est bien souvent dans notre tête et il suffit de passer par dessus l’avis des autres et sortir de sa zone de confort pour atteindre les objectifs de vie auxquels on aspire réellement.

Bref, j’ai bien aimé ce livre que j’ai lu en l’espace de quelques jours seulement. Bien que la traduction française était un peu particulière par endroit, j’ai passé un bon moment en lisant ces pages. Un beau petit livre à mettre sur sa table de chevet!