Lectures

J’arrête de travailler! Les clés du frugalisme

Lors de ma dernière visite à la bibliothèque, je suis tombée sur un livre que je voulais consulter depuis un moment. J’arrête de travailler, les clés du frugalisme est un livre sur le mouvement FIRE (financial independance retire early). Voici ce que j’en ai pensé.

Mon appréciation

Pour commencer, l’introduction de l’auteure était bien inspirante, bien écrite et intéressante. Cependant, le livre a rapidement changé de style, devenant des entrevues avec des gens ayant appliqué les principes de la frugalité pour prendre leur retraite tôt. Je dois dire que j’ai eu beaucoup de mal avec cette transition, car aux premiers abords, je trouvais les entrevues peu intéressantes et il m’était difficile de m’attacher à un nouveau personnage. 

Cependant, malgré cette difficulté où j’ai failli arrêter ma lecture, j’ai continué de lire les entrevues. Finalement, j’ai rapidement embarqué dans le livre jusqu’à la fin.

Tout au long du livre, l’auteure a des discussions avec des adeptes du mouvement FIRE et leur pose des questions sur leurs parcours, leurs motivations, leur mode de vie et leurs meilleures astuces. Pour la plupart des gens interviewés, leur stratégie a été d’investir en immobilier, de créer des sources de revenus passifs et de vivre frugalement. Au bout d’une dizaine de témoignages, les astuces se ressemblaient beaucoup et c’était plutôt répétitif.

Malgré les quelques points négatifs relevés, je tiens quand même à en faire la recommandation ici, sur le blogue, car je crois qu’il est pertinent pour toutes personnes qui aspirent à vivre simplement et d’atteindre la liberté financière. Sa lecture permet de s’inspirer ou de persévérer dans sa quête de vivre avec moins et de prendre une retraite hâtive. 

Quelques citations inspirantes

Au cours de mes lectures, j’aime prendre en note les passages que je trouve inspirants et les citations qui résonnent pour moi. En voici quelques-unes pigées dans ce livre. 

« Mais je pense que nous devrions davantage réfléchir à la liberté de choix. Nous devrions nous demander comment nous souhaitons vivre. » p. 21

« La richesse n’a rien à voir avec l’argent, mais avec la qualité de vie. » p. 70

« À nous deux, nous avions à tout casser 3000 à 4000 euros en poche […]. Et pourtant, en dix ans, nous avons réussi à devenir financièrement indépendants. […] Les obstacles sont beaucoup plus dans la tête que dans la réalité. » p. 92

« Avec le temps, les biens de consommation perdent de leur pouvoir de séduction. Au bout de trois mois, j’étais toujours content, bien sûr, de rouler en porshe. Mais l’excitation, la joie des deux ou trois premières semaines s’étaient envolées. On s’habitue à tout, au pire comme au meilleur. » p. 124