Trop c’est comme pas assez est un livre écrit par Mylène Gilbert-Dumas, cette auteure québécoise déjà bien connu pour ses nombreux romans. Dans ce livre, l’auteure «vous invite à revoir vos habitudes quotidiennes, à remettre en question votre rapport à la consommation et à effectuer un virage en douceur vers une décroissance individuelle.» Également, «elle se confie avec humour sur ce qui l’a elle-même poussée à réduire son train de vie pour retrouver sa liberté personnelle et financière, et ainsi réaliser son plus grand rêve.» (editions-homme.com)

Je dois dire qu’au départ, je n’avais pas d’attentes envers ce livre. Cependant, je dois dire que plusieurs passages m’ont interpellés, par la ressemblance de nos parcours respectifs ainsi que les expériences de vie qui y sont racontées. Les différentes prises de conscience qui sont décrites par l’auteure ont beaucoup de sens, dans une société où on cherche sans cesse à avoir plus.

Au contraire, Mylène raconte qu’à un moment dans sa vie, elle a fait le choix de se lancer dans le vide et vire de sa passion: l’écriture. Pour y arriver, elle a dû faire une série d’actions pour remettre sa santé financière sur le droit chemin, vivre avec moins et se fixer des objectifs pour y parvenir.

Mon appréciation

Je dois dire que j’ai beaucoup aimé ce livre court, mais concis que j’ai dévoré. Même que parfois, j’aurais aimé que l’auteure parle plus en détail de ses différentes prises de conscience tellement le tout était bien écrit, réaliste et authentique.

Ce livre est accessible, autant pour monsieur et madame tout-le-monde que pour des personnes qui, comme moi, avons déjà choisi d’opter pour une vie plus simple. C’est un beau rappel des principes de vie qui dit que de vivre plus simplement permet de vivre la vie de nos rêves.

Une foule de sujets y sont abordés: le travail, les passions, la mode, la nourriture, le logement, la réussite, les amitiés, la société, la société de consommation, ainsi de suite. Tous des sujets pertinents dans la quête d’une vie qui tend vers la décroissance matérielle.

Des citations inspirantes tirées du livre

Comme à l’habitude, j’aime bien tirer quelques citations du livre qui m’ont le plus interpellé. Voici mes trois préférées, mais honnêtement, tous les passages étaient très bien écrits!

« On est riche lorsqu’on est pauvre de besoins. » p. 29

« Il faut avoir vécu un mois sans dette pour réaliser à quel point ce poids pèse lourd sur nos épaules. » p.105

« En Amérique du Nord, quand on manque d’argent, le premier endroit où on l’on coupe, c’est l’épicerie. On sait pourtant que la pratique est improductive puisque mal s’alimenter rend malade. » p. 138

Je vous le recommande absolument!

Ce livre est ma 6e lecture de 2021, de mon défi de lire 20 livres pendant l’année.